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MOODOÏD – LE MONDE MÖÖ – PSYCHÉ MAIS PAS TROP…

Moodoid-Le-Monde-Moo-600x600Après le clip de « La Lune », j’attendais avec impatience la sortie de leur album, c’est chose faite depuis hier et c’est un véritable évènement musical !

Bienvenue dans le monde de Moodoïd ! Car c’est bien de cela dont il s’agit : un monde musical complètement cohérent et nouveau! Bien sûr, dès la première écoute on ressent, on entend des influences évidentes : Pink Floyd (période psychédélique !), Kraftwerk, Tangerine Dream et même parfois Serge Gainsbourg.

Mais dans ce foisonnement de pop psyché, c’est l’originalité qui prime; car malgré toutes ces influences, la musique de Moodooïd est unique.

Pablo Padovani, le leader du groupe, explique parfaitement leur démarche :

Cet album est une promenade bucolique et romantique sur une route de diamants qui traverse des plaines de loukoums et des montagnes de crème fouettée. Ce parcours initiatique dans « Le monde de Möö » part à la rencontre de personnages étranges, d’histoires d’amour, de clubs à danser pour hystériques énervés, de câlins et de bisous »

Peace and Love, donc ! Disque parfaitement réussi de bout en bout, il devient vite indispensable à notre playlist de l’été. Mais attention,il existe un réel risque de dépendance à son écoute !

 

BRIAN ENO & KARL HYDE – SOMEDAY WORLD – ELECTRO MAIS PAS TROP !

enoBrian Eno n’est pas une découverte de l’année… Depuis des décennies, maintenant, il collabore avec les meilleurs (David Bowie, Coldplay, John Cale, Genesis, U2, Peter Gabriel…) ou produit ses propres disques… Pour les moins jeunes, il suffit de se souvenir des groupes « King Crimson » et « Talking Heads »… Aujourd’hui, réuni avec Karl Hyde, il nous propose un disque de musique électronique assez extraordinaire… Brian Eno a toujours était fan de musique électronique et particulièrement de John Cage (dont je vous reparlerai bientôt…), ici cette influence de la musique répétitive est évidente… Dans les références évidentes, on peut citer OMD (Orchestral Maneuvres in the Dark et son fameux Enola Gay) et bien sûr Kraftwerk (incontournable groupe allemand des années 70…).

Écoutez les deux extraits ci-dessous et laissez vous embarquer par cette musique qui tutoie les anges….

MUSTANG – ECRAN TOTAL

Mustang-nouvel-album-Ecran-Total-sortira-31-marsLorsque l’on entend, pour la première fois, le nom de ce groupe « Mustang », on ne peut s’empêcher de penser à ces rutilantes voitures des années 70 et à toute la mythologie qui va avec : la Californie, les chromes, la brillantine… Et lorsqu’on entend la musique de ce groupe, on n’est pas déçu… Dans la boîte à gants de cette Mustang il devait y avoir Elvis, le Velvet, Dutronc, Christophe, Alan Vega, Kraftwerk, Au Bonheur des Dames… Et pourtant ! C’est en fait, un groupe de Clermont-Ferrand qui fait cette musique si imprégnée du rock sixties américain !

Pour moi, ce disque est une réussite totale; peu de groupes français maîtrisent à ce point le sens de l’écriture de chansons… Et en plus, en français ce qui devient de plus en plus rare… Mais, paradoxalement, rien de rétro dans cette démarche ! Non, cette musique est résolument moderne, l’humour et l’autodérision y étant pour beaucoup !

Et puisque le titre de cet album est « Écran Total », on pourrait imaginer cette musique comme BO d’un film de Tarantino, style « Boulevard de la Mort » !!!

Alors, en route, montez dans cette Mustang, écoutez vrombir son moteur et à nous la route 66 !!!

 

THOMAS AZIER – HYLAS

ThomasAzier-HylasEst-ce parce que Thomas Azier a réalisé son album à Berlin que les influences de la musique électronique allemande des années 70 est si flagrante ? Par moments, et c’est un compliment, on se croirait en train d’écouter un disque (vinyl bien sur !) de Kraftwerk !!!

On ne sait pas grand-chose de Thomas Azier, si ce n’est qu’il a 25 ans, qu’il est originaire d’une petite ville des Pays-Bas et qu’il s’est installé à Berlin depuis quelques années. Ce dont je suis sûr par contre, c’est que sa musique est fascinante.  Comme le disent si bien les Inrocks, elle est faire de « sensualité froide, de fulgurances futuristes et de mélodies sinusoïdales…  »

Il vient de sortir un album très abouti, « Hylas », que je vous conseille vivement d’écouter… Le titre que l’on commence à entendre un peu partout est « Angelene » (à écouter ci-dessous) dont le clip est magnifique…

GESAFFELSTEIN – ALEPH

gesaffelstein-aleph-cdElectro ou techno ou électro-techno ? Comment définir la musique de Gesaffelstein ? Surtout que, par moments, on pourrait y entendre quelques échos de punk…

En tout cas c’est une réussite. Moi, personnellement, je n’ai jamais été client de cette musique techno se bornant à une répétition rythmique sans aucune mélodie… par contre, j’ai toujours beaucoup apprécié les groupes qui faisaient de l’électro plus musicale et mélodieuse… Krafwerk en tête !

Et ici, on retrouve une musique sombre, répétitive, obsédante et harmonieuse…
Et très agréable à écouter…

Trois morceaux pour commencer ce week-end pluvieux…

youtube=http://www.youtube.com/watch?v=6c8zRzgXf58&w=560&h=315]

OMD (ORCHESTRAL MANOEUVRES IN THE DARK) – ENGLISH ELECTRIC

omd-le-groupe-annonce-un-nouvel-album-2013-english-electricHier, je vous parlais du voyage dans le temps à propos du livre de Stephen King, 22/11/1963. Aujourd’hui, je vous en propose un, mais un voyage dans le temps musical ; en effet Orchestral Manoeuvres in The Dark (OMD pour les intimes) sort un album, English Electric, qui nous propulse directement dans les années 80… Chacun se souvient en effet de leur tube « Enola Gay » sorti en 1980 , hymne de la new wave qui enchanta les soirées adolescentes avant de faire le bonheur des publicitaires ! (je ne résiste pas au plaisir de vous l’offrir ci-dessous pour vous le remettre en mémoire).

Dès la première écoute du premier morceau, on se rend compte que ces « Manoeuvres Orchestrales dans le Noir » sont toujours les mêmes, les années n’ont aucune prise sur elles.. Une électro-pop sympathique, des synthés « années 80, des clins d’œil à Krafwerk, que demander de plus ? ( à noter que le titre « Kissing The Machine » avait été co-écrit en 1981 par Omd et Karl Bartos, membre de Kraftwerk ).

Un album agréable à écouter, sans vrai tube, mais d’une qualité égale tout au long des morceaux; les amateurs apprécieront, les autres écouteront quand même…

LA FEMME – PSYCHO TROPICAL BERLIN

la_femme

LA FEMME est un groupe biarrot…

J’aime beaucoup cette phrase; et elle absolument vraie ; La Femme est un groupe de musique qui s’est créé en 2010 dans la ville de Biarritz. Et depuis ils surfent (!!) sur la vague du succès…

A l’ écoute de leur premier tube « Sur la planche » (ci-dessous) on comprend tout de suite quelles sont leurs influences : la pop des années 70-80, Taxi Girl, Eli & Jacno, Kraftwerk… Niagara ?      Sans oublier les synthés new wave…

Et ne boudons pas notre plaisir, l’écoute est agréable, les paroles bien ciselées… et les clips réalisés avec soin ! Un disque à écouter tant pour la musique que pour les paroles, car comme le dit un des membres du groupe : “On adore plaquer des paroles sombres et violentes sur des musiques peace et happy”.

Karl Bartos (ex Kraftwerk) – OFF THE RECORD

Karl_Bartos

Les années 70… Le lycée, la terminale… Et un titre entêtant, lancinant et si moderne… pour l’époque… C’était « Radioactivity » du groupe « Kraftwerk »; c’était ce que l’on n’appelait pas encore de l’électro… Pendant une décennie, Kraftwerk nous délivrera des concepts-albums (vinyles bien évidemment !) et nous ravira à chaque fois… Puis le silence…

Jusqu’à hier, où sur Facebook je vois une photo (ci-contre) publié par un ami, Staline (si, si !), et je reconnais un visage, un « look » qui me fait penser à Kraftwerk ! Eh oui, c’était bien un des membres du groupe, Karl Bartos, l’ancien percussionniste du groupe.. Il vient de sortir un album, « Off the Recors », toujours de musique électronique et ce fut comme la madeleine de Proust… une madeleine musicale… Car peu de chose ont changé en presque 40 ans et la musique de Bartos est dans la lignée de celle de Kraftwerk..

Ci-dessous un premier extrait de son album « Atomium » et le fameux « Radioactivity »

Et un grand merci à Joseph !