Archive pour Mai 2015

OLDIES BUT GOODIES – « MISTRAL GAGNANT », CHANSON PRÉFÉRÉE DES FRANÇAIS

mistral_gagnantUn sondage ( BVA -Doméo-presse) publié le 30 mai, vient d’être réalisé pour déterminer la chanson française préférée de tous les temps… Pour votre dimanche, je vous offre les trois premiers du classement en vidéo.

« Mistral gagnant », la ballade de Renaud, est la « chanson française préférée de tous les temps », devant « Ne me quitte pas » de Brel et « L’aigle noir » de Barbara. Jean-Jacques Goldman reste pour sa part le « chanteur préféré des Français », devant Jacques Brel et Georges Brassens, et Edith Piaf est leur « chanteuse préférée », devant Barbara et Céline Dion, selon ce sondage.

Renaud, éloigné des studios et des scènes depuis plusieurs années, n’est visiblement pas oublié des sondés, qui ont désigné « Mistral gagnant », ballade nostalgique parue en 1985, comme leur « chanson préférée de tous les temps ».

« Mistral gagnant », avec 25,7% des suffrages, devance d’une très courte tête « Ne me quitte pas » de Brel (25,2%) et « L’aigle noir » de Barbara (22,5%). Suivent « Les lacs du Connemara » (Michel Sardou), « Là-bas » (Jean-Jacques Goldman) et « La montagne » (Jean Ferrat). En ce qui concerne les chanteurs, Renaud se classe cinquième, derrière Goldman, Brel, Brassens et Ferrat.

Et si vous voulez participer, dites moi en commentaire quelles sont, pour vous, vos trois chansons françaises préférées !!

EXPOSITION DE BONSAI – MUSEE LABIT – TOULOUSE – SAMEDI 30 & DIMANCHE 31 MAI

labitLes Printemps et les Automne

Exposition de bonsaïs dans le jardin du musée Geoges Labit

Dates de l’évènement : samedi 30 et dimanche 31 Mai DE 10h à 17h ;
Cette exposition sera réalisée en partenariat avec le musée G.Labit par le bonsai-club du Lauragais et Artisan Bonsai.
Une trentaine d’arbres issus des collections de ces derniers participants seront exposés en extérieur dans les jardins du musée.
En outre, trois ateliers de 2 à 3 heures chacun seront animés par le Bonsai-club du Lauragais. L’objectif de ces ateliers sera la mise en forme d’azalées Satsuki en vue d’en faire de futurs bonsai.
Une azalée satsuki sera mise à disposition de chaque participant et il pourra l’emporter avec lui à la fin de l’atelier.
Parallèlement à ces ateliers, deux animations seront assurées par Monsieur Olivier Barreau de « Artisan Bonsai ». Elles porteront sur le travail d’arbres de grande qualité.

ARNALDUR INDRIDASON – L’HOMME DU LAC – TENDRE ET POLITIQUE…

 

homme_du_lacEt voilà la suite des « aventures » du commisaire Erlendur, islandais et fin limier ! Il est ici confronté à la découverte d’un « vieux » cadavre dans un lac :

En juin 2000, un tremblement de terre provoque un changement du niveau des eaux du lac de Kleifarvatn et découvre un squelette lesté par un émetteur radio portant des inscriptions en caractère cyrillique à demi effacées.
Le commissaire Erlendur et son équipe s’intéressent alors aux disparitions non élucidées dans les années 60, Ce qui conduit l’enquête vers les ambassades des pays de l’ex bloc communiste et les étudiants islandais des jeunesses socialistes boursiers en Allemagne de l’Est, pendant la guerre froide.
Tous ces jeunes gens sont revenus du pays frère brisés par la découverte de l’absurdité d’un système qui, pour faire le bonheur du peuple,jugeait nécessaire de le surveiller constamment.
Erlendur, séduit par un indice peu commun, une Ford Falcon des années 60, s’obstinera à remonter la piste de l’homme du lac dont il finira par découvrir le terrible secret.

Mais, bien sûr, l’intrigue et l’enquête ne sont pas le centre du roman… C’est encore et toujours le parcours, les relations personnelles du héros qui tiennent le devant de la scène. Un petit bémol sur l’enquête policière, légèrement moins passionnante que les précédentes. Il faut dire que l’auteur privilégie, avec talent, la critique du régime communiste Est Allemand de l’après guerre.

BRAD PEYTON – SAN ANDREAS – DES EFFETS SPÉCIAUX SANS FAILLE…

san_andreasIl faut croire que la saison des blockbusters est revenue… Le printemps, et bientôt l’été nous amènent toujours leurs lots de films américains à grand spectacle ! « San Andreas » en fait partie  et assume même avec force son statut de « film catastrophe »… Alors, c’est sûr, lorsque l’on prend son ticket pour entrer dans la salle, on sait déjà que l’on ne vient pas voir un film intimiste à la Woody Allen…. Et, si l’on recherche du spectacle et des effets spéciaux, on n’est pas déçu ! Le « pitch » est ultra simple et a du être écrit sur un timbre-poste :

Lorsque la tristement célèbre Faille de San Andreas finit par s’ouvrir, et par provoquer un séisme de magnitude 9 en Californie, un pilote d’hélicoptère de secours en montagne et la femme dont il s’est séparé quittent Los Angeles pour San Francisco dans l’espoir de sauver leur fille unique. Alors qu’ils s’engagent dans ce dangereux périple vers le nord de l’État, pensant que le pire est bientôt derrière eux, ils ne tardent pas à comprendre que la réalité est bien plus effroyable encore…

On n’évite pas la bluette adolescente, ni les retrouvailles du couple séparé… Mais, il faut avouer l’efficacité de la réalisation et l’utilisation incroyable des effets spéciaux… Ici, la 3D est percutante et on reste souvent accroché à son fauteuil… On n’évite pas, non plus, le côté patriotique de ce genre d’exercice avec toujours l’exorcisme du 11 septembre (la foule fuit le lieu de la catastrophe dans la fumée et les poussières des immeubles qui s’effondrent…) et l’image finale du drapeau américain flottant de nouveau sur San Francisco en ruines…

Un film à conseiller aux amateurs du genre… mais pas aux vrais cinéphiles….

 

ALEX GARLAND – EX MACHINA – BRILLANT ET INTELLIGENT !

ex_machinaCaleb, 24 ans, est programmateur de l’une des plus importantes entreprise d’informatique au monde. Lorsqu’il gagne un concours pour passer une semaine dans un lieu retiré en montagne appartenant à Nathan, le PDG solitaire de son entreprise, il découvre qu’il va en fait devoir participer à une étrange et fascinante expérience dans laquelle il devra interagir avec la première intelligence artificielle au monde qui prend la forme d’un superbe robot féminin.

Ce scénario paraît assez classique à la lecture…Et pourtant, le réalisateur britannique, Alex Garland, en a fait un film passionnant et ancré dans la mythologie des robots… Car de « Balde Runner » à « I Robot », en passant par « AI » de Spielberg ou plus récemment « Choppie », les robots ont hanté bien des films de science-fiction… Ce n’était d’ailleurs que le prolongement et l’adaptation de grands romans de Philip K. Dick  ou Asimov…

On plonge ici dans un film qui distille une angoisse réelle… Le héros, programmateur génial, est transporté par hélicoptère, dans un endroit cauchemardesque. Une maison souterraine sans fenêtre et ressemblant presque à une prison… On comprend vite qu’il s’agit d’empêcher les androïdes de s’échapper. Car plus que de robots, c’est d’androïdes dont il faut parler ici. Un robot remplace l’homme dans une tâche, souvent difficile, sans que son apparence soit valorisée. Un androïde remplit au mieux les fonctions humaines en lui ressemblant au maximum… Et dans ce film, les androïdes sont féminines et séduisantes… Ce qui va entraîner des interactions que l’on n’avait jamais vues dans un film de science-fiction… Après le célèbre titre de K. Dick  » Les robots rêvent-ils de moutons électriques ? », on arrive ici à  » Peut-on tomber amoureux d’une androïde ? »… Le film aborde d’ailleurs des thèmes assez philosophiques… Qui sommes-nous ? Qu’est ce qu’être humain ? Une scène fantastique nous montre le héros s’entaillant le bras avec un couteau pour vérifier qu’il n’est pas artificiel ! On retrouve aussi les thèmes chers à Stephen Hawking, sur l’autonomie et la suprématie de l’intelligence artificielle (voir l’article récent sur Choppie !).

Il faut dire que la réalisation est à la hauteur des projets. les « robots » sont assez réalistes pour que l’on oublie rapidement tous les effets spéciaux… Le décor est partie prenante du film, traduisant parfaitement la claustrophobie qui gagne le héros… Les acteurs sont parfaits… On retrouve Oscar Isaac (vu dans  Inside LLewyn Davis des frères Cohen), inquiétant dans son rôle de manipulateur… L’androïde « Ava » est aussi extraordinaire dans tous les sens du terme… On arrive à penser qu’elle est réellement un robot… Un grand bravo à l’actrice Alicia Vikander qui l’interprète. Les effets spéciaux sont, évidemment, très présents, mais jamais pesants ou envahissants comme c’est le cas dans beaucoup de « blockbusters »  actuels…

Bref, vous aurez compris que j’ai adoré ce film… Un film qui s’insère parfaitement dans la lignée des meilleurs film de genre…

(Le film sort en salles le 3 juin; j’ai eu la chance de le voir en « avant-première » et impatient de vous faire part de mon enthousiasme !)

TAME IMPALA – SINGLES – LET IT HAPPEN & ‘CAUSE I’M A MAN

tame_imaplaEt voilà une nouvelle découverte de 2015 ! Un groupe australien à écouter sans retenue… Ces deux singles « Let it happen » et « ‘Cause I’m a Man »sont les deux premiers extraits de leur prochain album « Currents » qui devrait  paraître vers le 17 juillet… Je vous en reparlerai donc très bientôt…

PALMARES DU FESTIVAL DE CANNES 2015 – POLITIQUE ET SOCIAL ?

cannesIl est toujours difficile de commenter le palmarès du festival de Cannes lorsque l’on n’a assisté à aucune projection ! Ce n’est donc que le fruit des lectures des critiques et des commentaires des journalistes qui donnent une idée sur ce palmarès… Le moins que l’on puisse dire est que le cinéma français a mieux réussi à Cannes que la chanson française à l’Eurovision… On peut aussi observer l’ancrage des films primés dans l’actualité récente : les migrants pour la Palme d’or « Dheepan », le chômage pour le prix d’interprétation masculine de Vincent Lindon pour « La loi du marché », l’holocauste pour « Le fils de Saul », l’homosexualité pour « Carol », prix d’interprétation féminine… Mais peu de films qui font rêver ou qui donnent vraiment en vie d’aller les voir au cinéma… Enfin, on verra bien au moment de leurs sorties en salles… Alors oui, un palmarès à tendance politique et sociale, au pays des paillettes et des strass, au pays des salaires de plusieurs dizaines de milliers d’euros, cela peut semblait antinomique…

La Palme d’or : « Dheepan » de Jacques Audiard

Prix du scénario :« Chronic », de Michel Franco

Prix d’interprétation féminine : Emmanuelle Bercot dans « Mon roi » de Maïwen et Rooney Mara dans « Carol » de Todd Haynes.

Prix d’interprétation masculine : Vincent Lindon dans « La loi du marché » de Stéphane Brize.

Prix du Jury : « The Lobster » de Yorgos Lanthimos

Prix de la mise en scène : Hou Hsiao-Hsien pour « The Assassin »

Le Grand Prix : « Son of Saul » de Lazslo Nemez.

La caméra d’or (1er film) : « La tierra y la sombra » de Cesar Augusto Acevedo

OLDIES BUT GOODIES – JACQUES HIGELIN – TOMBÉ DU CIEL

higelinEn écrivant le post d’hier sur Izia, je n’ai pu résister au plaisir de ré-écouter des bonnes vieilles chansons de Jacques Higelin… Eh oui, puisque c’est le père de Izia… Et comme le dimanche c’est le jour du »vieux mais bons », je vous ai sélectionné une des meilleures du grand Jacques (enfin moins grand que le vrai grand Jacques !!). Et mon choix s’est porté sur « Tombe du Ciel », c’était l’époque (1988) où Higelin exprimait en chansons son admiration pour Charles Trénet….

IZIA – LA VAGUE – CHAMPAGNE (POUR LES AUTRES) !!

iziaDéjà un deuxième album, et seulement 24 ans !! Et déjà un changement évident de style… Autant le premier sonnait « rock and roll », autant celui-ci sonne « chanson française »… On passe donc du rock à la pop… Quite à déstabiliser certains fans et critiques…  Elle passe aussi de l’anglais au français ! Il faut donc  écouter cet album sans à priori… Il faut noter que la voix d’Izia, si particulière, elle, n’a pas changé et c’est un gros atout de ses compositions. Personnellement, j’ai été séduit par l’ensemble, voix, musique, texte, et on se laisse vite bercer par ces mélodies assez sensuelles…

Finalement, elle se revendique ici comme la digne héritière de son père, Jacques Higelin, qui mariait textes en français et musique avec le même talent…

 

DAMIEN CHAZELLE – WHIPLASH – BATTEUR ET BATTU…

whiplashCe film n’est pas réellement une nouveauté mais j’avais envie de le voir car toutes les critiques que j’avais lues étaient bonnes… Et quelle déception !!! Le scénario est banal et dès le début on devine le « happy end » auquel on aura, évidemment, droit…

Andrew Neiman est un jeune batteur de jazz de 19 ans. Il vient d’intégrer le prestigieux Shaffer Conservatory de New York, l’une des meilleures écoles de musique du pays. Aspirant à devenir le nouveau Buddy Rich, il est repéré par le très exigeant Terence Fletcher, enseignant et chef d’orchestre à Shaffer.

Andrew s’entraîne avec acharnement pour accéder aux attentes toujours plus inaccessibles de Fletcher. Sous prétexte de pousser ses élèves au-delà de leurs limites, ce dernier alterne les conseils amicaux et les déchaînements d’injures, n’hésitant pas à aller jusqu’à la violence physique. Fletcher raconte pour se justifier l’histoire de Charlie Parker, le futur « Bird » : alors qu’il était adolescent, il participe à un set avec Jo Jones qui lui lance une cymbale à la tête sous prétexte d’un jeu particulièrement décevant. Parker, dépité, rentre chez lui et s’entraîne pendant un an avant de réapparaître et de devenir l’un des meilleurs musiciens de jazz de l’histoire.

Toutes les scènes d’apprentissage sont répétitives et on s’ennuie ferme…. Il faut dire que je ne suis pas fan de jazz et la BO du film ressasse tous les grands classique de cette musique. « Whiplash » est d’ailleurs un standard de Hank Levy.

A voir que pour les adeptes du jazz et de la batterie…