Archive pour octobre 2013

ARCADE FIRE – REFLEKTOR

Arcade-Fire-Reflektor-608x60811Nos amis canadiens n’ont pas que Céline Dion et Linday Lemay pour meubler leur soirées enneigées… Déjà Lisa Leblanc avait secoué le cocotier de la production québécoise… Et aujourd’hui le retour d’Arcade Fire nous prouve la richesse de la scène de la « Belle Province »…

Album très riche et très dense à l’aune du premier morceau, qui donne son nom à celui-ci, Reflektor, qui dure 7″30… ( avec David Bowie en choriste de luxe !) Trop long me direz vous ? Non car cette musique « hypnotique » mérite cette longueur et le clip mêle admirablement musique et images, le camion du clip représente parfaitement le rythme entêtant et répétitif de la chanson..( à voir ci-dessous)…

Musique bigarrée, musique chamarrée qui mêle toutes les influences, on ne s’ennuie à aucun moment à l’écoute de ce (double) disque de grande qualité ! Métissages, influences qui ne sont pas sans rappeler des groupes aussi illustres que les Clash ou Talking Heads ! D’ailleurs, comme pour les Clash, le rock n’est jamais très loin (Normal Person)…

En mettant en ligne sur sa page YouTube, vendredi 25 octobre (vidéo effacée depuis !!), l’intégralité de son double album, Arcade Fire avait accompagné ses musiques d’images d’Orfeu Negro, le film réalisé, en 1959, par Marcel Camus, adaptation brésilienne du mythe d’Orphée. La pochette de l’album et deux titres y font référence  –– Awful Sound (Oh Eurydice) et It’s Never Over (Hey Orpheus) ––, peut-être pour signifier que, malgré les efforts des musiciens et des poètes, l’enfer n’est jamais loin…

BANSKY : L’ART DANS LA RUE, L’ART DE LA RUE

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Mais qui est donc ce Bansky qui fait tant parler de lui en ce moment ? A tel point que ces « graffitis » nous semblent familiers bien qu’ils ornent les murs de New-York !

Son identité n’est pas connue avec certitude, car l’artiste désire rester anonyme. Le public n’a jamais vu son visage. L’artiste anglais s’appellerait Robin ou Robert Banks, et serait né en 1974 ou 1978.

Banksy est un artiste très engagé, qui utilise l’espace public comme moyen d’expression. Il réalise des graffitis, des pochoirs, des sérigraphies, mais aussi des peintures et des trompe-l’œil. Ces œuvres présentent des slogans percutants accompagnées d’un sens de la satire et de l’ironie qui amène le spectateur à réfléchir. Bansky est pour la liberté, la justice, contre la guerre et toute forme de conflit. Anticapitaliste et pro liberté, il est reconnu comme le graffeur le plus célèbre d’Angleterre, et depuis ses premiers pochoirs, comme une véritable icône de l’art urbain. Il commence à la fin des années 80, chez lui, dans la banlieue de Bristol, à taguer les murs de la ville. Fasciné très tôt par le graffiti, il lui accorde un rôle contestataire, et voit à travers lui une manière de se faire entendre malgré tout, de manifester et de contester sur un espaceSTALL-TIGHT-private libre, le mur.  (Street’art Magazine)

Il a fait parler de lui tout dernièrement en « installant » des œuvres dans la ville de New York; un stand (ci-contre -tenu par lui ?) était ouvert le long de Central Park où était vendu des « graffitis » réalisés au pochoir au pris de 60 dollars, alors que dans les salles des ventes ses œuvres atteignent plusieurs centaines de milliers de dollars…! Aucun graffiti n’a été vendu sur ce stand dans la journée..

J’ai toujours été passionné par les tags, graffitis et autres street art, et il me semble que Bansky est arrivé, avec ses pochoirs, au sommet de cet art : engagement politique, humour, dessin académique… tout participe au projet de l’artiste et séduit au premier coup d’œil…

Mais pour se faire une idée des réalisations, le plus souvent humoristiques, de Bansky je vous laisse regarder le diaporama ci-dessous.

DIAPORAMA

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Et en bonus des « gifs animés » de Bansky !!!

Et re-bonus les installations de Bansky dans les rues de NYC en octobre 2013 :

« Better out than in »

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LUC BESSON – MALAVITA

malavita-familleIl fut un temps, il y a bien longtemps, j’attendais avec impatience les films de Luc Besson et je n’étais jamais déçu… Du « Grand Bleu » à « Nikita », de « Léon » au « Cinquième Elément », tous ces films ont été des grands événements lors de leur sortie… Chaque fois Luc Besson se révélait comme un vrai réalisateur. Ensuite, pour moi, Luc Besson s’est « embourbé » dans la saga « Arthur » déjà nettement moins intéressante… Et aujourd’hui, il sort « Malavita » dans le plus complet désintérêt des médias et chroniqueurs, et pour cause…

Pourtant sur le papier, tous les noms associés à ce projet faisaient rêver tout cinéphile : Benaquista (super écrivain de romans noirs) au scénario, un producteur nommé Martin Scorsese, un trio d’acteurs magiques : Robert de Niro, Tommy Lee Jones, Michelle Pfeiffer et Luc à la manette… Et alors…. quelle déception !!! Un scénario banal sinon inintéressant car déjà vu des milliers de fois (un mafiosi New Yorkais vient se cacher en Normandie  avec sa famille car il est recherché par la « famille » qui veut les tuer… Il sera bien sur rattrapé par son histoire…), des personnages caricaturaux jusqu »à l’écœurement (les américains qui ne mangent que des hamburgers…), les acteurs mal employés et qui ont l’air, au bout d’un quart d’heure de film, de s’ennuyer ferme… comme nous, d’ailleurs, pauvres spectateurs..

Une réalisation qui hésite entre comédie (mais on ne rit pas) et film policier (du niveau d’une mauvaise série télé).

Alors, rien à garder de cette « Malavida », non rien de rien… Et surtout pas le portrait de cette « Malavida », cette « mafia italienne » qui n’est qu’une caricature d’une caricature d’un mauvais film de série B !!

Alors fuyez « Malavita » et revoyez le « Grand Bleu », au moins Jean-Marc Barr vous amènera dans les grands fonds avec des dauphins et pas dans les bas fonds avec des requins…

ANNA CALVI – ONE BREATH

anna-calvi-one-breath“Je voulais qu’il y ait une large palette d’émotions sur ce disque. Je voulais jouer avec les extrêmes de la beauté et de la laideur – comme deux voisins de palier qui se battent pour l’espace. Je voulais utiliser ma voix comme un instrument, avec plus de dynamiques : pouvoir chanter doucement, ne pas toujours hurler, trouver l’intensité dans la douceur. Je voulais que la guitare crée le climax émotionnel des chansons, plutôt que d’accompagner la voix. Je voulais travailler avec des textures différentes de celles d’un simple groupe de rock, je voulais plus de couleurs dans les arrangements.”

Voici comment Anna Calvi présente son disque, « One Breath ». Mais à l’écoute, on a beau chercher on ne trouve pas une once de laideur.

Non, c’est un plaisir, un réel plaisir de la première plage à la dernière… Ce que l’on entend en premier, c’est cette voix, une voix belle, grave et puissante, on pense aux plus grandes chanteuses de l’histoire du rock… Mais,bien que l’on puisse trouver des influences à la musique d’Anna Calvi, celle-ci reste d’une originalité totale…. du rock hypnotique peut être… s’il ne fallait citer que anna-calvideux influences, je garderai Brian Eno (pour le côté hypnotique) et Maria Callas (pour la voix) !! Évidemment, je ne les cite pas par hasard puisque Anna a rencontré Brian Eno et adorait Maria Callas dans son enfance… Inclassable,original, ce deuxième album d’Anna Calvi restera comme une « bonne nouvelle » de 2013…

En ce lundi matin, lendemain de ce jour noir où Lou Reed légende du rock nous a quitté,  il est réconfortant de vous présenter sinon la relève du rock and roll, du moins une digne héritière de cette musique immortelle…

tournée française : du 26 novembre au 8 décembre

LOU REED EST MORT … RIP … Walk on the Wild Side …

lou-reedTriste dimanche… triste soirée celle où on apprend la mort de Lou Reed…

Celui qui fut une véritable légende du rock est donc mort aujourd’hui à 71 ans …

Cet artiste américain a débuté sa carrière avec le groupe The Velvet Underground. Il y occupait les postes de guitariste, chanteur et y a composé nombre de titres …

Après la séparation du groupe en 1970 il a composé de nombreux morceaux restés populaires…

Pour exemple « Walk on the wild side », véritable hymne des années 70 et plus personnellement la bande originale de mon adolescence…

Une pensée pour Lou en ce dimanche qui ne restera pas un « Perfect Day »…

LES HEROS & HEROINES RECURRENTS DE ROMANS POLICIERS – FRED VARGAS – COMMISSAIRE ADAMSBERG

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Après Kay Scarpetta (Patricia Cornwell), Harry Bosch (James Conelly), Kurt Wallander (Henning Mankell), Dave Robicheaux (James Lee Burke), l’Inspecteur Chen (Qiu Xialong), l’InspecteurMorse (Colin Dexter), Kenzie & Gennaro (Denis Lehane), voici aujourd’hui le Commissaire Adamsberg.

Fred Vargas, de son vrai nom Frédérique Audoin-Rouzeau, née le 7 juin 1957 à Paris, est une écrivaine et archéozoologue française. Auteure de romans policiers à fort succès, elle a choisi, avec « Vargas », le même pseudonyme que celui de sa sœur jumelle Joëlle, peintre contemporaine connue sous le nom de Jo Vargas. Ce pseudonyme fait référence à Maria Vargas, personnage joué par l’actrice Ava Gardner dans le film La Comtesse aux pieds nus. Elle est la fille d’un écrivain surréaliste Philippe Audoin et d’une ingénieure chimiste. Son frère, l’historien Stéphane Audoin-Rouzeau est un personnage d’un de ses romans

Biographie étonnante ! Fred Vargas chercheuse en archéozoologie (!) au CNRS et auteur à succès de romans policiers !!!

Elle met en scène le personnage du Commissaire Adamsberg, pour la première fois, dans « L’Homme aux Cercles 6201 Cercles bleus:0000Bleus » en 1991; il sera le héros de neuf autres romans. (voir la liste ci-dessous).

C’est un personnage complètement atypique pour un héros de romans policiers… Naviguant dans l’enquête en suivant son instinct, son inspiration, il n’a pas vraiment de méthode de travail… Vargas en trace, tout au long de ses « aventures » un portrait très complet et sensible… Comme pour ses « alter ego » des autres séries, il vaut mieux lire ses aventures dans l’ordre de parution…

Les personnages secondaires sont particulièrement soignés : Adrien Danglard, l’adjoint d’Adamsberg, Camille Forestier, l’amie du commissaire avec qui elle entretient une relation houleuse, Tetancourt et Veyrenc policiers du commissariat…

De multiples adaptations ont été faites des romans de Vargas :

Au cinéma :

  • 2007 : Pars vite et reviens tard de Régis Wargnier (avec José Garcia)

À la télévision :

  • 2008 : Sous les vents de Neptune de Josée Dayan
  • 2009 : L’homme aux cercles bleus de Josée Dayan
  • 2009 : L’homme à l’envers de Josée Dayan
  • 2010 : Un lieu incertain de Josée Dayan

C’est Jean-Luc Anglade qui jouait le rôle d’Adamsberg.

À la radio :

  • 2013 : Pars vite et reviens tard. Adaptation sous forme de feuilleton radiophonique pour France Culture.

On rencontre Jean-Baptiste Adamsberg dans les romans policiers suivants :

  • L’Homme aux cercles bleus, 1991
  • L’Homme à l’envers, 1999
  • Les Quatre Fleuves, 2000
  • Pars vite et reviens tard, 2001.
  • Coule la Seine, 2002.
  • Salut et liberté, 2004.
  • Sous les vents de Neptune, 2004.
  • Dans les bois éternels, 2006.
  • Un lieu incertain, 2008.
  • L’Armée furieuse, 2011.

TARATATA REVIENT … SUR LE NET … EMISSION DU VENDREDI 25 OCTOBRE

taratataL’émission Taratata a été arrêtée à la télévision sur France 2…

Mais elle renaît de ses cendres, tel le Phénix, sur Internet grâce à divers sponsors…

On peut la voir « en direct » (!) sur le site http://www.mytaratata.com, le vendredi soir à 20h00,  puis pendant une semaine en différé… (sur le même site, vous pourrez revoir les anciens Taratata depuis 20 ans !)

Hier soir c’était le n° 466 de Taratata avec au programme Les Babyshambles (avec Pete Doherty) et Lenox.

http://live.mytaratata.com/emission/taratata-n466

MAXIME CHATTAM – LA THEORIE GAIA

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Après « La Promesse des Ténèbres« , je continue mon exploration de l’œuvre de Maxime Chattam par « La Théorie Gaïa ».

Imaginez qu’un beau matin des délégués de la Commission Européenne viennent solliciter vos compétences pour résoudre un problème urgent et… de la plus haute discrétion… Imaginez que votre femme soit envoyée avec un parfait inconnu sur une île tropicale lointaine (proche de Tahiti !) et que, soudain, on perde tout contact avec eux… Imaginez que vous vous retrouviez isolé dans d’immenses installations au sommet d’une montagne ( le Pic du Midi dans les Pyrénées !) en compagnie de scientifiques tous plus mystérieux les uns que les autres, tandis que la tempête gronde au-dehors… Imaginez que le nombre des tueurs en série se mette à exploser… Imaginez que tous  ces événements soient liés… Vous commencez à avoir peur ? Vous devriez…

Chattam jongle entre théorie existante (La théorie Gaïa, voir ci-dessous), actualité écologique (le réchauffement climatique, les dérèglements météos),  peur des monstres et surnaturel suggéré… Mais, au fur et à mesure de l’histoire, tout se révélera bien réel !!

Et comme pour tous les livres de Chattam on est pris au piège de l’histoire, de l’écriture, du suspens… Et dès que l’on ouvre le livre, on peut se préparer à passer des nuits blanches…. à lire ou… à faire des cauchemars !

Le terme générique théorie Gaïa fait référence à un ensemble d’hypothèses et de théories selon lesquelles :

  • Les êtres vivants ont une influence sur la totalité de la planète sur laquelle ils se trouvent ;
  • L’écosphère a développé une autorégulation
  • Le système auto-régulé constitué par la totalité des êtres vivants (biomasse) et des constituants non vivants composant la masse totale de la Terre, et sans doute aussi le rayonnement solaire extérieur, possède des mécanismes internes pouvant le faire considérer comme un être vivant, conformément au paradigme cybernétique. Celui-ci est nommé par convention Gaïa par allusion à la déesse mère grecque.

KINGS OF LEON – MECHANICAL BULL

kings-of-leon-mechanical-bullL’homme à la voix de coyote est de retour…

Un disque pour le moins controversé ! Selon « Les Inrocks » c’est « un sommet de l’ennui », mais pour « France Info » c’est « un album convaincant »….

J’ai donc décidé de me faire une opinion par moi-même ! Et je suis plutôt « France Info » que « Les Inrocks »… ce qui est rare…

Oui comme le dit un autre journaliste : « ça sent le sud, ça sent Nashville, ça sent la boue… » Et c’est bon !!

J’ai lu aussi, comme si c’était une critique, qu’ils ressemblaient à U2, le U2 des années 80… Vous voyez le désastre… Et bien oui !! On pense à U2, de temps en temps, mais c’est un compliment et un sacré compliment !! D’ailleurs, « Kings of Leon » a fait la première partie de la dernière tournée de U2… Il n’y pas de hasard !!

Un disque à écouter, un verre de bourbon à la main ! Ambiance Nashville et rock du sud des USA…

Maintenant à vous de choisir entre « Les Inrocks » et « France Info » !!! (ci-dessous)

ABDELLATIF KECHICHE – LA VIE D’ADELE CHAPITRES 1 & 2

7764293556_l-affiche-du-film-la-vie-d-adele-qui-sortira-le-9-octobre-2013Difficile de parler de ce film après tous les articles, toutes les critiques, toutes les confidences sur le tournage que l’on a entendus, vus, lus… mais devant une œuvre d’art, se pose-t-on obligatoirement la question de sa « fabrication » ? Ou se laisse-t-on juste imprégnée par celle-ci ? Oui car le grand mot est lâché, il s’agit bien ici d’une « œuvre » et non pas d’un objet filmique quelconque… Attention je dis « œuvre » et non « chef d’œuvre »…

Kechich filme, comme à son habitude, ses acteurs, ici principalement ses actrices d’une manière unique et originale… La caméra ne les lâche pas et dans des hyper gros plans traque les émotions sur leurs visages…Il est au plus près de celles-ci et fait durer les scènes au maximum pour capter ce moment unique où l’émotion atteint son  maximum. Il est toujours ce réalisateur de la lenteur, de la longueur (le film dure plus de trois heures…) et parfois, hélas, de la langueur… Mais cette critique sur le « temps » du film ne tient pas au terme du film, car il fallait cette « longueur » pour adhérer complètement à l’histoire d’Adèle…

Tout dans le film participe à la construction, façon puzzle, du portrait de cette jeune fille, à son initiation à l’amour. et quand Kechich parle d’amour, il parle d’amour spirituel mais aussi et magnifiquement de l’amour charnel…. Car peu de films ont atteint un tel niveau de crudité et de réalisme dans les scènes « intimes » entre Adèle et Emma , loin de toute pornographie, elles servent le film et le récit et éclairent l’initiation d’Adèle.

Le thème de la transmission et de l’éducation est aussi central dans le film…. La scène d’ouverture se passe pendant un cours de français dans la classe d’Adèle où elle étudie  « La vie de Marianne » de Marivaux, écho au titre du film et à sa propre histoire…Elle finit d’ailleurs par devenir institutrice..la-vie-d-adele

Il faut, bien sûr, parler de l’interprétation des deux actrices principales, Adèle Exarchopoulos et Léa Seydoux, toutes deux magnifiques et incroyables de sincérité et d’authenticité… Tellement justes, tellement émouvantes que l’on souffre réellement lors de la scène, très dure, de leur dispute

Abdellatif Kechich filme les repas, les préparations de ceux-ci, l’amour, les petits verres de vin blanc au café, situant son film dans une veine presque naturaliste, filmant au plus près la vie elle-même…

On sort du film le cœur léger et le cœur lourd… le cœur léger, car on est heureux d’avoir vu un film « plein », « adulte » et complètement abouti et le cœur lourd, car on abandonne Adèle après trois heures de projection.. avec la triste impression de laisser une « amie » qui a partagé avec nous plus qu’une image sur la pellicule…